Colisée - Amphithéâtre Flavien

Rome - Piazza del Colosseo Amphithéâtre romain      
51, 75, 81, 85, 87, 118
Arrêt : Colosseo  
 
  3
   
Colisée Forum      
         
08:30 - 09:00 -      
         

Monument hors du commun, l'amphithéatre du Colisée - Amphithéâtre Flavien - à Rome, au cœur archéologique de la ville de Rome, symbolise la grandeur de !'Empire et la maîtrise des Romains dans l'art de construire. II est aussi le temoin d'un des loisirs favoris dans la Rome antique : les jeux.

Il a été le lieu des plus grands combats de gladiateurs de l’époque romaine, a servi ensuite d’habitation, avant d’être dépouillé de ses matériaux, transformé en lieu de culte chrétien puis laissé à l’abandon jusqu’à sa réhabilitation.

Le bâtiment, appelé Colisée en raison d'une statue colossale qui se trouvait à proximité, a été construit au Ier siècle après JC à la demande des empereurs de la dynastie Flavienne et a accueilli, jusqu'à la fin de l'Antiquité, des spectacles de grand attrait populaire, comme les chasses et les jeux de gladiateurs. Le bâtiment était et reste aujourd'hui un spectacle en soi. Il s'agit en effet du plus grand amphithéâtre du monde, capable d'offrir des dispositifs scénographiques surprenants, ainsi que des services aux spectateurs.

Symbole des gloires de l'empire, l'Amphithéâtre a changé de visage et de fonction au fil des siècles, s'offrant comme un espace structuré mais ouvert à la communauté romaine.

En 438, avec l'abolition des jeux de gladiateurs à la demande de Valentinien III, l'amphithéâtre connut un lent et progressif déclin, au point qu'il fut utilisé au Moyen Âge et à la Renaissance comme carrière de matériaux, également utilisés pour la construction de la Basilique Saint-Pierre, et comme refuge pour les animaux et foyer d'ateliers et de maisons d'artisans, tandis que le processus de sa christianisation est long. De l'époque romantique où le charme de la ruine attirait écrivains et artistes, on passe bientôt à celle des fouilles et des restaurations systématiques.

Aujourd'hui, l'Amphithéâtre est un monument aux œuvres de l'ingéniosité humaine qui traversent le temps et se présente toujours comme une structure accueillante et dynamique qui offre un large aperçu des espaces intérieurs, mais aussi des vues suggestives sur la ville depuis les arcs extérieurs.

Il accueille périodiquement des expositions temporaires liées à des thèmes anciens et à ses rapports avec le contemporain, ainsi que des spectacles modernes. Ce résultat d'événements et d'expériences a fait de l'Amphithéâtre un lieu chaque jour renouvelé, significatif pour chacun et capable de raconter une histoire à chacun.

Le Colisée est le symbole de Rome et le plus grand amphithéâtre de l’Antiquité.

  • L’âge d’or du Colisée. L’amphithéâtre Flavien, du nom de la dynastie des empereurs qui l’érigèrent, fut le projet le plus ambitieux de notre ère. C’est l’empereur Vespasien (69 – 79 apr. J.-C.) qui décida sa construction en 72 apr. J.-C., achevé en l’an 80, sous le règne de l’empereur Titus (39 – 81 apr. J.-C.), son fils. Son objectif était de doter la ville d’un amphithéâtre à la hauteur de la réputation des jeux de Rome, qui se déroulaient aux Champs de Mars dans un bâtiment provisoire depuis le grand incendie. Près de 100 jours consécutifs furent consacrés à son inauguration, ce qui entraîna la mort de dizaines de gladiateurs et de près de 9 000 animaux ! C’est Domitien (81 - 96 apr. J.-C.) qui, plus tard, acheva les structures souterraines et conçut les casernes pour gladiateurs (Ludi) sur le versant est de la vallée. Mais des dommages furent causés, notamment par un grand incendie en 217 apr. J.-C., et des tremblements de terre. Il fut donc remanié à plusieurs reprises jusqu’au VIe siècle. Les combats de gladiateurs, condamnés par les empereurs chrétiens, furent suspendus par Honorius et abolis par Valentinien en 438 apr. J.-C. Les dernières venationes eurent lieu en l’an 523, début de la lente dégradation du Colisée.
  • L’abandon et la réutilisation. Dans un premier temps, les pièces du rez-de-chaussée furent transformées en habitations, puis aux XIIe et XIIIe siècles, le Colisée fut englobé dans la forteresse de la famille des Frangipane. En 1345, un tremblement de terre fit tomber une partie de l’arène, s’en suivirent de nombreux pillages des matériaux de construction. On arrachait alors les blocs de pierre, on démontait les colonnes, on récupérait les briques, on enlevait les crampons en fer et plomb (plus de 300 tonnes) qui tenaient soudés les blocs de travertins ou les panneaux en marbre, ce qui explique les nombreux trous sur les murs en brique et en pierre. De nombreux monuments romains furent bâtis avec du matériel provenant du Colisée, comme la basilique Saint-Pierre, le palais de la Cancelleria ou l’église Saint-Marc pour n’en citer que quelques-uns. Des humanistes romains du XVe siècle réclamaient sa protection mais ce n’est qu’en 1753 que le pape Benoît XIV vint à interdire l’exploitation du Colisée sous prétexte que de nombreux chrétiens y étaient morts en martyrs (ce qui est faux dans les faits car les persécutions étaient organisées au Circus Maximus, le grand stade des courses de chars). Mais cela a permis en tout cas de préserver l’amphithéâtre et d’organiser chaque Vendredi saint, en présence du pape, le chemin de croix. Les revêtements de marbres et les blocs de traversin furent dérobés, ainsi que tout ce qui pouvait être réutilisé pour construire ailleurs, notamment après des séismes ayant détruit une partie de Rome au XIVe siècle. Au même siècle, un ordre religieux s’y établit. L’édifice était devenu imposant, trop imposant même, détruit en partie, dans une ville qui s’embellissait aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ainsi, le pape Clément XI (1649-1721) le transforma en lieu du martyre des premiers chrétiens. Un chemin de croix y fut construit.
  • La restauration. Pendant la campagne napoléonienne d’Italie, l’empereur des Français, en grand amateur d’histoire antique, ordonna, comme dans tous ses déplacements, que des fouilles archéologiques y soient menées. Au XIXe siècle seulement, d’autres fouilles furent entreprises pour mettre au jour les structures souterraines de l’arène, mais aussi d’importants travaux de restauration pour remettre le « Colosse » en l’état, tel qu’on peut le voir aujourd’hui. Des travaux titanesques ont notamment permis la restauration des ambulacres, des souterrains, des façades nord et sud ainsi que la mise aux normes de l’ensemble de l’édifice.
  • Aspect architectural. Le Colisée mesure 188 m de longueur sur 156 m de large, soit une surface de 3 357 mètres carrés. La hauteur de ses murs monte à 48 m. L’arène centrale mesure 86 m sur 54 m et est entourée d’une enceinte de 4,5 m de hauteur. C’est bien entendu en travertin, la pierre de Rome, que le bâtiment a été édifié, mélangé à des briques. Trois niveaux de 80 arcades forment la façade extérieure, encadrés par des semi-colonnes à chapiteaux toscans au premier étage, ioniens au second et corinthiens au troisième. La surface intérieure se nomme cavea, et les souterrains aujourd’hui découverts étaient à l’époque recouverts d’un plancher en bois qui formait l’arène au centre des rangées de gradins. A l’extérieur, un système très moderne de près de 80 portes numérotées permettait aux 73 000 spectateurs d’accéder rapidement à leur place, selon leur condition, aux quatre niveaux. Comme il était d’usage dans l’Antiquité, sur les bâtiments égyptiens ou romains, des mâts pavoisés augmentaient la hauteur de l’édifice. Au sommet, Domitien avait fait placer une toile (velarium) formée de bandes d’étoffe qu’une équipe de 100 marins tiraient pour protéger les spectateurs du soleil.

L'origine du Colisée
Un amphithéatre de taille plus modeste avait disparu dans le grand incendie de Rome en 64 ap. J.-C. La construction du Colisee est entamée sous l'empereur Vespasien et s'acheve en 80 ap. J.-C. L'amphithéatre fait partie d'un vaste programme de constructions architecturales voulu par l'empereur Vespasien.

Lorsqu'il devient empereur, les Romains ont encore en mémoire le règne de Néron, une periode marquee par de nombreux troubles. Vespasien souhaite effacer les mauvais souvenirs, restaurer l'ordre et la paix et offrir aux Romains un lieu où se divertir. Le choix du lieu n'est d'ailleurs pas neutre. II se situe à un endroit où Néron avait installé les bâtiments et les jardins de sa résidence personnelle.

Une prouesse technique
Si l'architecture du Colisee est traditionnelle pour l'epoque, ses dimensions sont particulierement exceptionnelles (-> 101). Elles permettent aux spectateurs de profiter d'une large vue sur l'arène. Pour édifier un bâtiment de cette taille, les architectes ont du accorder un grand soin au choix des matériaux et aux travaux de fondations. Aujourd'hui encore, il n'y a presque pas de traces d'affaissement. La quantité des materiaux amenés sur place, l'importance de la main d'ceuvre nécessaire, la maîtrise technique des architectes témoignent de la grandeur de l'Etat romain. Le Colisee deviendra, pour les architectes de la Renaissance (XV-XVI siecles) un véritable manuel à ciel ouvert d'architecture romaine.

La structure
L'anneau exterieur comprend quatre étages. Les trois premiers sont composes d'arcades entrecoupées de demi-colonnes ornees selon les trois ordres classiques (->58/1 ). Le quatrieme étage comprend un attique. Pour protéger la foule des rayons du soleil, un système de mats, manoeuvre par une équipe de marins, permet de tendre une voile. De forme elliptique, la cavea est composée de plusieurs niveaux de gradins. Des couloirs permettent aux spectateurs de se déplacer facilement d'un niveau à l'autre. Les spectateurs sont répartis en fonction de leur rang social. Un podium surplombant l'arène est reservé à l'empereur et à sa famille. L'arène est recouverte de sable. En dessous, differents espaces accueillent les gladiateurs, les condamnés à mort et les fauves. Des trappes permettent de hisser les cages des animaux.

Les combats de gladiateurs (-> 66)
Generalement, la matinée est consacrée aux combats entre fauves ou entre des hommes et des lions, des ours ou des léopards. Sur le temps de midi, on détend le public avec des spectacles comiques ou des executions de condamnés a mort. L'apres-midi est reservé aux combats de gladiateurs. Entre 100 et 200 hommes s'affrontent par paires tirées au sort. Un arbitre vérifie si les coups sont portés selon des regles strictement établies. Le vaincu lève la main gauche pour demander la vie sauve. Si la foule baisse le pouce vers le bas, il est invité à presenter sa gorge au vainqueur qui la tranche d'un coup sec. Certains gladiateurs deviennent de véritables idoles des Romains et surtout des Romaines.
Sites web
     
     
Photos    
Description

Origine du nom : d'apres une statue « colossale » de Neron à proximite du site

Fonctions : combats de gladiateurs, mise à mort de condamnés, combats entre hommes et fauves, reconstirutions de combats navals

Année record: en 109 ap. J-C.,
Trajan organise pendant 117 jours des combats ou s'affrontent 10 000 gladiateurs.

 

Destination initiale amphithéâtre
   
Capacité d'accueil 70 000 assis - 5 000 debout
Propirétaire initial  
   
Première mention  
Date de fondation  
Durée de construction 5 à 10 ans
Date de construction  
Durée d'exploitaion 5 siècles,
de la fin du 1°' au VIè siecle
   
   
Date de fermeture  
Type  
Style architectural dorique, ionique, corinthien
Auteur du projet  
Architecte  
Ingénieur  
Artiste  
Statut patrimonial
Unesco N° :
date :
Classement
  Patrimoine national  
     



 
Lieu  
Type d'excursion  
Lieu RV  
Heure RV  
Distance  
Durée  
A prévoir  
Nbre personnes  
Age  
Prix 00 ₽
Visite
Visible
Type Domaine Style Année de
contruction
Longueur Largeur Hauteur Superficie Circonférence Volume

Inclinaison
Pente

Poids

amphitéâtre architecture dorique, ionique, corinthien
 

188 m

156 m 50 m km2 527 m km3  
Description

 

Type   Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Profondeur Volume

Inclinaison
Pente

Poids

  Histoire

km

km m km2 km moyenne : m
maximale : m
km3  
Situation - Région Pays GPS / Lat - Long Altitude  
 

 

00° 00' 00" N - 00° 00' 00" E m  
Adresse web Mail Tél / Mobile
 

 

     
Heures d'ouverture   Fermeture suppl
Hours:   Mardi - dimanche 11:00 - 18:00

Tickets: jusque  

   
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Basse saison                    
Haute saison                    
Ouvert de 8h30 à 16h30 ou 19h15, selon la saison. 16 € (avec le Forum et le Palatin) + 2 € (si réservation en ligne).
Réservation en ligne fortement conseillée. À Rome, deux billetteries officielles : Piazza del Colosseo et Largo della Salara Vecchia. L’attente peut toutefois être très longue, et le nombre de billets est limité. Le billet est valable uniquement le jour indiqué.
   
Prix Entrée gratuite Paiement - Cartes acceptées
Adulte Adulte > 60 - 65 Etudiant Enfant Groupe  
         
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